La mer, irrésistiblement

M’attire comme un amant.

 

Mon regard se perd dans son infini

Rêvant à ces lointains pays

Qu’elle borde avec tendresse,

Volupté et paresse,

Flirtant avec plages et cocotiers

Les longues journées d’été ;

Imaginant ces îles majestueuses,

Qu’elle caresse de vaguelettes enjôleuses,

Les parant de joyaux,

De cascades de coraux,

De lagons aux eaux turquoises

Afin que ces belles pavoisent.

   
 

La mer, irrésistiblement

M’attire comme un amant.

 

Se frottant contre les rochers,

Pour un tango passionné

Plein de fougue et d’audace,

De puissance et de grâce,

Façonnant ces géants subjugués

Par sa sensualité et son parfum iodé ;

En harmonie avec les oiseaux marins

Se nourrissant en son sein

Des merveilles foisonnantes

Que tendrement elle enfante

Dans les profondeurs océanes

Abysses, inconnues des profanes.

 
   

La mer, irrésistiblement

M’attire comme un amant.

 

S’abandonnant au vent

Qui brutalement la prend

Lorsque sous son emprise

Mise à nue, elle devient grise,

Et se métamorphose, houleuse,

Soumise et amoureuse,

Se livrant corps et lames,

Tout feu, tout flamme,

Nous inondant d’embruns,

Ces larmes de marins,

Engloutis par ses flots

Avec barriques et tonneaux

Victime de la violence des sentiments

De la mer et du vent.

 

La mer ne cesse de m’envouter,

Je voudrais vivre à ses côtés.

Echange

2 commentaires

Lelievre Philippe

Très beau poèmes.la mer et ses pouvoirs nous laisse toujours rêveur!!!
Cordialement
L Ph.

Merci Philippe… C’est très gentil ! La mer m’a toujours fascinée… et je rêve vraiment un jour de pouvoir ouvrir mes volets face à la grande bleue ! Qui sait ?

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