Emmanuelle est morte enfant,

Du désamour de ses parents,

Bringuebalée aux grès de leurs envies,

Emportée par les tourments, la folie.

Un corps ballotté par la mère,

Une âme transparente et légère,

N’étant plus qu’un prénom,

Emmanuelle.

Pour survivre, je lui ai donc volé ses « elle »

Pour doucement atterrir

Et simplement me construire

N’être plus qu’un surnom

Emma.

J’ai fait naître Emma

De la solitude de ma vie,

Pour devenir quelqu’un

Pour devenir une autre enfin.

Elle écrit de la poésie.

Une femme souriante,

Coquette et avenante,

A la fois, fragile et forte.

Derrière sa porte,

Elle pleure quelquefois,

Mais toujours se relève et se bat,

Emma est bonne et donne,

Jamais elle n’abandonne,

Malgré toutes ses blessures,

Elle franchit tous les murs.

Et seule dans le noir, appelle l’amour

Un jour, c’est sûr, ce sera son tour.

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