Je suis sans boulot
Mais encore au chaud
Et de vous à moi, j’ai peur.
Quelle doit être la terreur
Des femmes et des hommes,
A genoux, qu’on assomme,
Qui se retrouvent misérables et nus
Acculés, à la rue,
Sans toit, sans repas,
Sans argent, aux abois.
La force dont il faut faire preuve,
Pour subir et rester debout durant cette épreuve,
Certains baissent les bras,
Pour bien moins que ça.
Je n’ose imaginer leur détresse,
Lâche, je le confesse.
Où vont-ils puiser cette énergie
Qui les tient encore en vie ?
Un moral d’acier, endurci,
L’instinct de survie ?
Je suis seule et je pleure,
Bien au chaud et j’ai peur.
Sans commentaire