Je les regardais tristement,

Pensant à nous à cet instant,

Ils se tenaient la main gentiment,

Côte à côte marchant,

Avançant à leur rythme, doucement,

Par cette belle journée de printemps.

Ils se parlaient naturellement,

De leurs regards enveloppants,

L’un avec l’autre bienveillants.

Plein de tendresse, de ces sentiments,

Qui ne naissent qu’avec le temps,

Qui ne meurent pas malgré le silence,

Et dont on redoute tant l’absence.

Ils avaient atteint la patience,

Qui n’arrive que lorsque la conscience,

Sait que sans aucun doute,

La mort s’est déjà mise en route,

Vivant chaque jour comme le dernier,

Donnant l’amour comme si c’était le premier,

S’étant débarrassés de leur colère,

Ayant fait tomber toutes les barrières,

Pour vivre sereinement,

Pour s’offrir à l’autre pleinement,

Heureux tout simplement,

D’avoir ensemble traversés le temps.

Echange

1 commentaire

Ce que c’est beau, comme les sentiments ressortent. Merci Emma.

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