Avalée par l’automne,
D’une vie devenue monotone,
La vieillesse avançant ;
Pour soulager les affres du temps,
Seule et oubliée,
Pas une bougie à souffler,
Pas un gâteau d’anniversaire,
Ni même un petit verre.
Un jour comme un autre sur le calendrier,
Martèlera ses anniversaires jusqu’au dernier,
Dans le silence de cet appartement,
S’égrènera la vie, s’égrènera le temps.
Personne pour la sentir défaillir,
Personne pour l’accompagner à vieillir,
Tous inconscients de cet inextricable exil,
Imposé par cet amour indélébile.
Sans commentaire