Hier encore, je t’offrais une rose,
Des poèmes, de la prose,
Pour te dire mon amour.
Pour te donner envie de me faire la cour,
J’avais imaginé des rendez-vous secrets
Au doux goût de rires et de complicité ;
Je me suis dévêtue,
Entièrement remise à nue,
Nous lovant à deux sous les draps,
M’oubliant dans tes bras.
Tu restes, sur tes gardes, malgré tout mon désir,
Je n’ai pourtant rien de plus à t’offrir.
Je reprends donc mes charmes,
Versant mes dernières larmes,
Car, un amour, il n’en existe qu’un,
Et sans conteste, tu es le mien.
Sans commentaire