Aux premières heures,
J’étais ta petite fleur,
Fraîche, légère,
Gaie et printanière.
A l’été, offerte et éclose,
Est née une rose,
Belle et odorante,
Douce et piquante.
Chemin faisant,
Le temps usant et détruisant,
A l’automne, ne restait,
Qu’un chardon à la couleur passée et aux aiguillons acérés.
Arrive l’hiver, je vieillis,
Mais de toi, j’ai plus que jamais envie,
Laisse-moi devenir ton chrysanthème,
Je t’aime.
Sans commentaire