Un cafard et une hyène s’étaient mis en ménage. un cafard à la carapace renforcée et au coeur abîmé par une enfance meutrie et une hyène, devenue chienne, par un manque d’amour de son père et sa mère, devenue sociopathe, parce que transparente aux yeux de ses parents.

Le cafard ayant une dose infinie d’amour à distribuer lui donna donc l’amour dont elle avait manqué, la trouvant fort jolie, drôle et intellegente. Tant que sur un piedestal, elle la mis.

Quel ne fut pas son désarroi quand après lui avoir donné petits, la hyène amante pris. Le cafard ébahie, fort de sa carapace, réussi malgré tout à se maintenir debout mais c’est son coeur affaibli qui en paya le prix.

D’une bonté divine, le cafard pardonna et continua coûte que coûte à lui crié et lui écrire son amour. Il lui faisait plaisir en se pliant toujours à ces exigences nouvelles.

La hyène pour autant n’avait que du mépris, ne le trouvant pas malin et ne le ménageant ni lui, ni ses petits. Elle les voulait toujours plus, plus forts, plus logiques, plus débrouillards, et surtout plus intelligents, les comparant sans cesse aux poules et aux poussins qu’ils croisaient dans sa vie, qui était eux des cracks et réussiraient leur vie, deviendraient chevaux de course et gagneraient concours.

Malheureux tous les trois, le cafard faisait face en essayant de rester dans la course et d’être à la hauteur pour attiser l’amour qu’il aurait voulu voir dans les yeux de la hyène. Mais plus il en faisait, moins la hyène était satisfaite, toujours à râler, toujours à contrôler, et à battre en retraite.

L’éloignement faisant le cafard, fort de sa carapace, maintenait cap mais son petit coeur plongeait de plus en plus dans une tristesse permanente.

Un coquelet passant par là lui dit des mots magiques, le cafard se vit beau et se mit à revivre, plein d’un espoir nouveau, il se prit à rêver qu’on pouvait même l’aimer.

Il pria, supplia alors la hyène d’ouvrir les yeux, d’ouvrir un peu son coeur et donna davantage pour montrer à la hyène mériter son amour.

Mais plus il quémandait, plus la hyène s’éloignait, elle avait des corvées qui ne pouvaient attendre, elle devait s’occuper, désherber le jardin devint son quotidien.

Parallèlement, la hyène depuis longtemps déjà cherchait mieux qu’un cafard. Regardait, repérait et se montrait aimable aux yeux de cette chasse. A force de patience, il trouva une dinde qui ferait bien l’affaire, à force de minauderies, elle succomba aux charmes du serpent à sonnette, un de ces nombreux masques, qu’avait revêtu la hyène, pour se montrer plus belle qu’elle ne l’était vraiment . Sans autre explication, il quitta donc le cafard, pensant ainsi finir de l’écraser, mais c’était sans compter sur cette carapace qui lui servait d’armure bien que cette fois, le cafard, il faut bien l’avouer, le coeur fragile à l’agonie, mis du temps à guérir.

MORALITE 1 : Grâce à sa carapace, un cafard ne meurt jamais vraiment.

MORALITE 2 : Le cafard a un coeur et une âme qui peuvent être fragiles

MORALITE 3 : Une hyène vous dit qu’elle vous aime, fuyez là en courant.

Echange

2 commentaires

Te comparer à un cafard quand même… tu aurais pu de te comparer à un escargot, c’est plus sympa et cela a une coquille ou une tortue (sa carapace est plus costaude qu’une coquille d’escargot). Je dirais même que tel un escargot ou telle une tortue, tu as mis du temps à découvrir qui était en réalité la hyène, que tu avais prise pour un chien fidèle…

Cafard, parce que c’est ma fille qui m’a dit un jour qu’au vu de ma faculté à encaisser et à toujours repartir de l’avant, je pouvais être comparée à un un cafard… parce que le cafard paraît-il serait le seul animal capable de survivre à une catastrophe atomique…

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