Quand tu vis avec ta solitude,

Au milieu de tes habitudes,

Quand être confortable,

A pris le pas sur être belle et présentable,

Quand de l’hiver au printemps,

Tu parles de la pluie et du beau temps,

Quand ta discussion principale est ta santé,

Tes douleurs, tes médicaments et leurs effets,

Quand tu tournes en boucle tes contrariétés,

Encore et encore, toujours ressassées,

Quand dans ton quotidien plus rien ne te dérange,

Que la saveur de ce que tu manges,

Quand l’intérêt et la passion ont disparu,

Que ta mémoire ne chante plus,

Quand dans le journal, ta seule lecture avérée,

Sont les avis de décès,

Quand ce qui rythme tes sorties, sont les enterrements de tes amis,

Que tu n’as quasiment plus d’appétit,

C’est déjà que tu as un pied dans la tombe,

Que de toi-même, tu n’es plus que l’ombre.

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