J’ai quelque fois des relents d’amour qui remontent et qui puent la tristesse,

Ils piquent les yeux amenant des larmes, des hauts-le-coeur de tendresse,

Ils arrivent à ma bouche dans un goût de baisers,

Mais finissent leurs courses entre mes lèvres, amères et acidulés,

Des sentiments qui ballonnent le coeur,

Mais qui restent à l’intérieur provoquant crampes et douleurs,

Une nouvelle crise de toi,

Encore, une nouvelle fois,

Aujourd’hui, c’est parce que mon chat est mort,

Mon chagrin est trop fort,

D’autres c’est juste par ennui,

Parce que je n’ai pas de famille, peu d’amis,

La solitude remonte alors,

En une souffrance du corps,

Le partage affaibli en boule se pelotonne,

Ne pouvant se confier à personne,

Je me croyais en rémission,

Et la voilà, avec ses brûlures et ses convultions,

Parfois, ces odeurs se mélangent à des mots,

Qui circulent dans mon cerveau,

Occasionnant des fièvres, me donnant mal à la tête,

Me faisant pleurer et hurler comme une bête

Réveillant ce manque à la fois physique et mental,

Intense et brutal,

Pour le calmer, l’atténuer,

Prise d’alcool ou sommeil pour oublier,

Mais quand je m’éveille, quelque soit mon choix,

C’est la gueule de bois,

Je reprends mal à l’aise mon chemin,

Craignant un nouveau malaise pour demain,

Et priant pour qu’enfin cette crise soit la dernière,

Qu’enfin de toi chaque pigment de ma peau se libère,

Que je guérisse,

Ou que définitivement, je périsse.

Echange

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