Les nuits se ressemblent, un grand lit vide,
Où sous mes draps dort une âme encore avide,
Pleine de rêves qui ne se réalisent pas,
Pleine d’envies lovées profondément en moi,
Un corps qui s’étiole sans caresse,
Sans amour et sans tendresse,
Accablé de souvenirs qu’il aimerait revivre,
Submergé de désirs qui le poussent à survivre,
Des nuits qui passent semblables chargées de peine,
Lourdes de manque de quartiers de lune en lunes pleines,
Sombres et angoissantes, même les nuits peuplées d’étoiles,
Cachées sous la tristesse et son voile,
Qui enveloppe l’amour dans l’écrin de mon coeur,
Qui sans bruit pleure et doucement se meurt.
Sans commentaire