Dans cette salle remplie d’inconnus,
Timidement, je suis venue,
Pour vous déclamer mes mots,
Recevant les vôtres en écho.
J’ai trouvé de la bienveillance,
Pour chacun de mes textes, à chacune des séances,
Une écoute silencieuse,
Une écoute précieuxe,,
J’ai appris de vous,
J’ai progressé avec vous et grâce à vous,
Puis j’ai ouvert les yeux,
Chaque fois un peu mieux,
Chacun de nous, de vous n’était qu’un reflet du monde,
Ce monde que je trouve immonde,
Les beaux, les laids,
Les bons et les mauvais,
Plein de jalousie,
De fourberies, de mesquineries,
Plein de jugements,
De faux semblants,
D’idées préconçues,
D’idées reçues,
D’égoïstes,
Individualistes,
Etre celui qui sera en haut de l’affiche,
Et les autres, on s’en fiche.
Ce cocon n’est pas meilleur,
Pas plus tolérant qu’ailleurs.
Vos mots sur le papier,
Votre poésie,
Ne reflète pas votre état d’esprit,
L’amitié sous conditions,
Non merci sans façon,
Vous parler, vous faites rêver,
Mais ce rêve que vous vendez n’est pas votre réalité,
Vous m’avez déçue, je ne vous en veux pas,
La vie c’est comme ça,
La méchanceté humaine,
Qui depuis des siècles, en maître règne,
Poètes, c’est vrai, nous sommes,
Mais nous ne sommes que des hommes en somme.
Sans commentaire